Toutdâabord merci d'avoir citĂ© l'histoire de Nicholas, cela me touche beaucoup. Ensuite que dire Jâadore, voilĂ tout ! :love: Tout dâabord merci d'avoir citĂ© l'histoire de Nicholas, cela me touche beaucoup. Ensuite que dire Jâadore, voilĂ tout ! :love: Les Sims . Blanc. Connexion · S'inscrire. Accueil âș L'atelier des crĂ©ateurs âș
Passer au contenu Et ils se mariĂšrent et eurent beaucoup de truffes au chocolat bio AprĂšs avoir passĂ© un formidable week-end auprĂšs de M&A, avec le comitĂ© des experts gouteurs, je peux enfin vous rĂ©vĂ©ler la fin de lâhistoire des truffes produites pour lâoccasion, puisque la surprise a eu lieu đ ! La sĂ©lection du comitĂ© spĂ©cial de goĂ»teurs parisiens Ă©tait donc Truffe chocolat noir toute simple, revenons aux fondamentaux Truffe framboise et son enrobage sucre rose, aux couleurs du mariage Truffe fruit de la passion la fameuse Jâaime pas mais câest bon ! » Truffe pralinĂ© sĂ©same ma prĂ©fĂ©rĂ©e La phase de rĂ©alisation pouvait alors commencer ⊠Il a fallu choisir le lieu de fabrication pour Ă©pargner aux truffes fragiles un trop long voyage sous le soleil, lâidĂ©al Ă©tait de trouver un lieu de production proche du lieu du mariage, dotĂ© dâune cave bien saine, Ă tempĂ©rature constante pour conserver les truffes quelques jours, sans oublier lâessentiel mon Oompa Loompa prĂ©fĂ©rĂ©e sur place ! Check ! Ensuite, sâapprovisionner en bons produits 3 kg de chocolat ; presque 1kg de pralinĂ©, de beurre, de purĂ©e de framboises ; de la purĂ©e de fruits de la passion, du sĂ©same, du beurre de cacao ⊠Des sucres colorĂ©s pour faire des enrobages originaux ⊠La qualitĂ© des matiĂšres premiĂšres Ă©tant primordiale pour faire de bons bonbons, jâai choisi du chocolat de chez Valrhona et du beurre dâEchirĂ©. Jâai trouvĂ© les purĂ©es de fruits et les sucres colorĂ©s sur Internet chez et Et il a fallu aussi prĂ©parer les boĂźtes ! Mon amie Marmotte pour mettre le chocolat dans le papier dâalu les boĂźtes a trouvĂ© un gabarit sur Internet, et nous avions dĂ©cidĂ© de les dĂ©couper nous-mĂȘmes. Pas facile de trouver un beau papier suffisamment Ă©pais pour faire des boĂźtes Ă truffes respectant les couleurs du mariage gris et rose ! Câest finalement Ă la boutique lâEclat de Verre Ă Paris, rue VercingĂ©torix que nous avons trouvĂ© notre bonheur un trĂšs beau papier gris satinĂ© qui brille Ă la lumiĂšre, accompagnĂ© dâun plus fin, rose Bubblegum », pour prĂ©parer des Ă©tiquettes Ă mettre au fond de la boĂźte et faire les dĂ©corations finales. Je ne vous raconte pas en dĂ©tails la partie fastidieuse du dĂ©coupage ⊠Nous en avons conclu que la prochaine fois on les achĂšterait toutes faites ! Je pense que le rapport qualitĂ© â prix â temps passĂ© aurait Ă©tĂ© meilleur. Enfin, ça a bien occupĂ© mes soirĂ©es dans mon studio dâĂ©tudiante ainsi que celles de mon amie Marmotte et mon amie GoĂ»teuse critique. Au final, nous avons passĂ© 2 jours avec mon Oompa Loompa prĂ©fĂ©rĂ©e pour prĂ©parer lâensemble des truffes au chocolat bio, puis 1 journĂ©e avec mon amie Marmotte et Oompa Loompa pour les mettre en boĂźte sans compter le temps de dĂ©coupage. 130 boĂźtes de truffes ont Ă©tĂ© distribuĂ©es aux invitĂ©s de M&A ! Il semblerait quâils aient apprĂ©ciĂ© đ Partagez sur les rĂ©seaux sociaux Articles similaires Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es. Titre Page load linkDans ses livres sur le mariage, la conseillĂšre conjugale, Mme lakhdar Myriam nous rappelle Love is never enought », câest-Ă -dire Lâamour ne suffit pas ». Câest dans cet Ă©tat dâesprit que le musulman devra sâefforcer dâenvisager sa future relation pour ne pas surestimer les vertus du bonheur conjugal. En effet, les tribunaux voient leurs salles peuplĂ©es de personnes qui sâaiment mais qui veulent divorcer, nâayant pas su vivre et apprĂ©cier leur union Ă sa juste valeur. mardi 29 mai 2007 Conseil conjugal Dans ses livres sur le mariage, la conseillĂšre conjugale, Mme lakhdar Myriam nous rappelle Love is never enought », câest-Ă -dire Lâamour ne suffit pas ». Câest dans cet Ă©tat dâesprit que le musulman devra sâefforcer dâenvisager sa future relation pour ne pas surestimer les vertus du bonheur conjugal. En effet, les tribunaux voient leurs salles peuplĂ©es de personnes qui sâaiment mais qui veulent divorcer, nâayant pas su vivre et apprĂ©cier leur union Ă sa juste valeur. Le mariage devant Dieu et pour Dieu, est une construction qui se fait Ă deux, et pour deux. Il faut pour cela, que les deux aimants, qui se sont attirĂ©s, acceptent de revenir sur certaine de leurs certitudes. InformĂ©s sur les diffĂ©rences qui existent entre les hommes et les femmes, humbles et pourvus dâune intelligence conjugale avisĂ©e, ils pourront ainsi traverser ensemble et sans encombre les quatre Ă©tapes difficiles de la vie de couple, que sont Le dĂ©sir de fusion nous, on La diffĂ©renciation je + je La confrontation lâautre, moi et la relation quâil y a entre nous⊠Le couple face au monde extĂ©rieur famille, communautĂ©, sociĂ©tĂ© civile⊠Câest-Ă -dire 1. Oublier lâamour instinctif et irrĂ©flĂ©chi 2. Oublier lâamour perpĂ©tuellement romantique 3. Renoncer Ă lâamour possession 4. renoncer Ă lâamour Fusion je ne suis pas toi et tu nâes pas moi 5. Pour APPRENDRE que lâamour est une INTENTION et une ACTION 6. et lâacceptation de lâautre dans ce quâil est, et non pas dans ce que jâai voulu quâil soit⊠Pour reprĂ©senter de façon imagĂ©e cette intention, cette acceptation et cette action dâamour, Mme Lakhdar emploie lâexpression Tisser lâamour », faire avec la chaĂźne et la trame de ces deux composants hĂ©tĂ©rogĂšnes de lâentitĂ© couple, un tissu qui soit harmonieux et solideâŠCette image, nous renvoie Ă la mĂ©taphore coranique du conjoint qui joue tendrement le rĂŽle dâun vĂȘtement », et elle implique une interaction commune pour rĂ©aliser ensemble un tissu familial uni. Comme vous le savez pour tisser et rĂ©aliser une trame homogĂšne, il faut accepter de passer un fil au-dessus et un fil au-dessous, tout en serrant les rangĂ©es de fil entre elles... Sans lâintervention coordonnĂ©e de lâautre, aucun ouvrage nâest rĂ©alisable. Cette envie commune, cette intention de construire ensemble et rĂ©aliser un projet commun et vertueux, câest ce qui devra nous passionner dans la relation conjugale. Mais le temps use le tissu, comme il met Ă lâĂ©preuve la foi et lâamour. Lâaide dâun conseiller conjugal peut parfois sâavĂ©rer nĂ©cessaire pour aider Ă retisser les trames dâun maillage amoureux abĂźmĂ©, pour aider Ă rĂ©pondre Ă cette question, liĂ©e Ă lâentrĂ©e dans cette Ă©tape de la confrontation Quel couple allons-nous construire Ă deux, qui va me permettre dâexister moi, comme individu, avec mes qualitĂ©s et mes dĂ©fauts ? » Certains vivent trĂšs mal cette Ă©tape fatidique. Surtout lorsquâils ne sont pas prĂ©venus de son inĂ©-luc-ta-bi-litĂ©. Elle est nĂ©cessaire en effet, pour la survie du couple. Elle fait tourner les regards introspection non plus vers la cellule conjugale, mais vers les entitĂ©s individuelles de chacun. Phase intense de nĂ©gociation, elle consiste Ă abandonner quelque chose de ses habitudes, de sa culture familiale, de son caractĂšre⊠» qui insupporte lâautre ou qui est contraire Ă lâIslam, une sorte de pacte implicite, pour gagner en retour davantage dâamour et de pĂ©rennitĂ© dans son couple. Un miroir pour acquĂ©rir des qualitĂ©s, gommer ses dĂ©fauts, se rĂ©former et cheminer vers Dieu. De mĂȘme quâil est nĂ©cessaire pour lâenfant de sâapercevoir que ses parents ne sont pas infaillibles, les conjoints grandissent lorsquâils se rĂ©veillent et se dĂ© idĂ©alisent. » La conseillĂšre conjugale, Ă©paulera alors les conjoints qui Ă©mergent, comme une infirmiĂšre sâoccupe des patients, en salle de rĂ©veil. ⊠Le conseiller conjugal demeure Ă lâĂ©coute, des conjoints somnolents, pour sâassurer que tout se dĂ©roule bien en salle de rĂ©veil et pour rĂ©pondre Ă leurs nouveaux besoins, dans cette Ă©tape de la diffĂ©renciation. Une pĂ©riode de rĂ©cupĂ©ration et de surveillance, auprĂšs dâun professionnel du couple, est en effet, indiquĂ©e pour toutes les personnes, qui ont justement du mal Ă se ranimer, et Ă admettre les rĂ©alitĂ©s de la vie conjugaleâŠcar seuls, ils refusent de regarder dans le miroir et sentent quâils risquent de tout dĂ©brancher ! les signes vitaux de la relation de couple La TempĂ©rature globale de la relation Le but Ă©tant de maintenir une tempĂ©rature stable, et agrĂ©able, dans lâatmosphĂšre. La conseillĂšre pose diffĂ©rente question pour lâĂ©valuer Comme, que ressentez-vous, lorsque vous ĂȘtes en compagnie de votre conjoints ?...etc. Le Pouls de la relation QualitĂ© de la communication verbale et non verbale entre les deux tourtereaux. Le conseiller Ă©value, sâil est nĂ©cessaire de panser certaines blessures. La qualitĂ© de la vie intime Il ne sâagit pas dâentrer dans une moyenne, mais le but est de savoir si les cĆurs, et les corps ont bien supportĂ©s, ces crises et se rĂ©veil du dĂ©part de la relation. âŠEtc. Le conseiller conjugal, a pour rĂŽle de chercher des solutions avec les couples, et soulager au mieux lâengourdissement en salle de rĂ©veil. LâintensitĂ© de la douleur dĂ©pendra de la durĂ©e de lâanesthĂ©sie. Si les conjoints sont restĂ©s trop longtemps en Ă©tat de rĂȘve, ils auront plus de difficultĂ©s Ă ouvrir les yeux et Ă se rĂ©veiller. Il nây a pas de thĂ©rapie type. Chaque crise de couple, Ă son propre remĂšde ! Câest pourquoi, si Dieu le veut, vous trouverez tous les quinze jours, dans cette rubrique des conseils Ă la fois spirituels et rationnels, ils sâinscriront dans la rĂ©alitĂ© de notre temps. Et viseront Ă amĂ©liorer concrĂštement, les conditions de vie maritale de la communautĂ© musulmane, en apportant des recommandations conjugales avisĂ©es et des solutions Ă la prĂ©caritĂ© morale et spirituelle institutionnalisĂ©e dans notre sociĂ©tĂ©. Vous y trouverez notamment des rĂ©ponses aux questions existentielles et aux besoins IN-DIS-PEN-SA-BLES Ă notre Ă©quilibre ici-bas, quâils soient spirituels, physiologiques, conjugaux, sociaux, dâauto accomplissementâŠLes clĂ©s pour un mieux vivre en toute Harmonie » Dans cette rubrique Mme Lakhdar parle aussi des origines rĂ©elles des interpelle notre cĆur et notre intelligence, et nous livre les outils nĂ©cessaires pour mieux nous organiser, communiquer positivement. Pour devenir les acteurs volontaires et conscients de notre rĂ©ussite. Ces articles permettent une connaissance approfondie des dissemblances, entre les Hommes et les femmes, entre les caractĂšres et les types psychologiques, pour bien choisir lâĂ©lu de son coeur, et se prĂ©parer Ă lâinvestissement cĆur, corps et Ăąme » quâimplique tous dĂ©sir de vivre Ă deux. Myriam Lakdhar- Bounamcha habite en rĂ©gion parisienne. MariĂ©e depuis 10 ans, elle est la maman de 2enfants. ConseillĂšre conjugale de formation, elle est diplĂŽmĂ©e dâĂ©tat au CERFPA de Saint Laurent du Var et diplĂŽmĂ©e en Sociologie Anthropologie Ă lâuniversitĂ© de Paris VIII. SpĂ©cialisĂ©e dans la famille et les problĂšmes des jeunes de banlieue, elle a Ă©galement Ă©tudiĂ© les sciences religieuses. A 18 ans, elle crĂ©e sa premiĂšre association JMSF Jeunes Musulmanes Sportives de France et , depuis, elle continue de sâinvestir dans diffĂ©rents projets, en assurant notamment des cours dâĂ©ducation religieuse. En 2006, elle met en place, avec Mme El Metari, lâassociation RĂȘvethon, qui sâest fixĂ©e pour but de rĂ©aliser les rĂȘves des enfants malades. Ayant participĂ© aux ateliers "Mars et VĂ©nus" de John Gray, organisĂ© par Paul Dewandre en France, elle organise Ă son tour, depuis 2007, des sĂ©minaires de formation et des dĂźners-confĂ©rences sur la question du couple en Islam. Vous pouvez commander ses deux livres ensemble via leur adresse e -mail ou bien vous pouvez les trouver dans les librairies. Cet ensemble de livre sâadresse aussi bien pour les cĂ©libataires que les mariĂ©s. Bonne lecture Prix 28âŹ
UnHomme, Une Femme ils se mariĂšrent et eurent beaucoup de surprises de Myriam Lakhdar Bounamcha. Livraison gratuite Ă partir de 29âŹ* Connexion . Contactez-nous. Rechercher. Panier 0 Produit Produits (vide) Aucun produit. Ă dĂ©finir Livraison . 0,00 ⏠Total. Commander. Produit ajoutĂ© au panier avec succĂšs . QuantitĂ©. Total. Il y a 0 produits dans " A prĂ©sent nous allons courir une petite demi-heure, le temps d'arriver au stand de Robin. Gardez le silence. "Ils avaient dĂ©jĂ perdu dix minutes avec les quelques complications, cependant Ravness ne regrettait rien. Elle avait montrĂ© Ă quatre-vingt hommes que ne pas obĂ©ir Ă ses ordres Ă©tait proscrit, et davantage qu'ils devaient avoir peur d'elle autant que de Kefka. Ils reprirent donc la course. La pause avait Ă©tĂ© longue pour la plupart, aussi aucun d'entre eux ne semblait dĂ©jĂ Ă bout de souffle. Pour sa quiĂ©tude, durant cette demi-heure, les troupes furent plus silencieuses que le vent... Sans doute devaient-ils tous ĂȘtre tourmentĂ©s par leurs ressentiments envers elle. Elle ne pouvait les en blĂąmer, au contraire. C'Ă©tait une bonne chose... et ĂȘtre l'ennemi public numĂ©ro un Ă l'instar de Kefka ne la dĂ©rangeait pas outre mesure. Elle n'avait cure d'ĂȘtre rentrĂšrent dans le campement, mais sans s'arrĂȘter, le traversĂšrent jusqu'Ă atteindre le stand de tir de Robin... encerclĂ© de barriĂšres en bois. La structure Ă©tait fort simple... Des cibles Ă©taient disposĂ©es l'une Ă cĂŽtĂ© de l'autre et de plus ou moins loin les archers devaient tirer. Plus loin, il y avait aussi un parcours de tir Ă faire en cavalier, mais ce n'Ă©tait guĂšre dans le programme d'aujourd'hui. Elle laissa les hommes s'approcher de Robin tandis qu'elle resta tout de mĂȘme fort loin, ici davantage prĂ©sente pour s'assurer qu'ils ne se prĂ©lassent pas que pour les entraĂźner. Non pour les armes Ă distance, elle n'avait pour ainsi dire aucun talent. Ravness traĂźna donc autour du stand, rappelant Ă l'ordre certains brigands... " Ne restez pas Ă rien faire, vous deux ! "" C'est-Ă -dire qu'on n'a vraiment rien Ă faire ! Y a qu'une quinzaine de cibles alors qu'on est plus de cinquante, ma Dame. "" Et bien... pourquoi ne pas vous entraĂźner sur les arbres, vous pourriez vous trouver une cible et tenter de l'att..." Impossible. Robin nous a dĂ©fendus de nous servir des arbres comme des cibles. Ca bousille trop souvent la pointe de la flĂšche, et on n'en a pas assez pour les gaspiller. "" Ah... et bien dans ce cas... "Elle s'Ă©carta un peu du duo et d'une voix plus forte s'adressa Ă tous " Tous ceux qui attendent leur tour pour le stand de tir... trouvez-vous un adversaire. Exercices de selfdĂ©fense. "Quelques minutes plus tard, deux par deux, ils la regardĂšrent. Elle faisait face Ă l'homme-rhinocĂ©ros qu'elle avait repĂ©rĂ© plus tĂŽt, maladroitement perchĂ© sur les faux-arbres. Certains rires fusĂšrent, sans doute dus au contraste tout Ă fait voulu qu'ils affichaient... Une petite courte-sur-pattes face Ă un mastodonte naturellement surarmĂ©. " Bien. Pour rappel... Les quatre ennemis les plus communs de l'armĂ©e royale sont... les hallebardiers ou tout autres manieurs d'armes d'hast, les archers, les soldats d'infanterie lĂ©gĂšre et enfin les arbalĂ©triers. Ces derniers ont quittĂ© Nothingham hier... Quand bien mĂȘme, ici on ne va voir que les combats Ă mains nues contre l'infanterie lĂ©gĂšre et l'infanterie lourde. "Ravness se mit en garde, lĂ©gĂšrement voutĂ©e, tĂȘte un peu baissĂ©e, les deux mains devant son corps... " Commençons par le hallebardier. Comme vous le savez, ils sont quasiment tous des rhinocĂ©ros, des hippopotames ou... pires encore, des Ă©lĂ©phants. Quand vous les verrez s'approcher, vous paniquerez sĂ»rement. Si vous n'avez que vos poings, vous serez en trĂšs mauvaise posture... Ils ont une arme de moyenne Ă longue portĂ©e, portent une armure et ils sont plus costauds que nous au combat rapprochĂ©. Son armure couvre... son thorax, son abdomen ainsi que ses hanches. Sa peau est, grĂące Ă sa nature, plus dure que la votre. Les rhinocĂ©ros, comme dans mon exemple, ont en plus une corne qui malheureusement leur sert. "Elle murmura un mot au rhinocĂ©ros qui dĂ©gaina sa hallebarde et se mit en garde. Ils se regardĂšrent ainsi en restant immobiles. " Leurs points faibles sont... leur gorge, leur entre-jambe, leurs genoux mais surtout leur champ de vision. Si vous vous approchez suffisamment... "Ravness fit un pas en avant, agitant lĂ©gĂšrement ses bras devant elle. Le rhinocĂ©ros tenta de la repousser d'un coup de hallebarde qu'elle dĂ©via en bloquant en premier lieu la trajectoire de la hallebarde de son poignet, au niveau de la hampe. Elle se rapprocha vivement et resta immobile devant le rhinocĂ©ros, Ă quelques centimĂštres de lui." Sa vue est truffĂ©e d'angles morts. J'exagĂšre un peu mais en somme, s'il se tient droit, menton haut, il ne voit rien de ce qui se passe sous son nez Ă un mĂštre de lui. C'est Ă cet instant prĂ©cis que vous devez frapper le plus fort. Dans quelques secondes, il va baisser la tĂȘte et vous combattra tĂȘte au niveau des Ă©paules, ce qui rendra toute attaque au niveau de la gorge vaine. "Son poing le plus proche du rhinocĂ©ros singea une frappe sur la gorge du rhinocĂ©ros. Elle recula ensuite Ă distance respectable, se remettant en garde." Revenons un peu en arriĂšre... Le vĂ©ritable moment dĂ©cisif de votre combat face Ă un lancier, un piquier ou un hallebardier sera toujours le premier coup. Avec ou sans arme, vous devez dĂ©vier ou esquiver cette premiĂšre attaque. Ce n'est pas la peine d'essayer de frapper avant lui... Alors, la hallebarde frappe d'estoc pour percer et de taille pour trancher. La difficultĂ© pour son manieur, c'est sa posture pour une attaque ou une autre. Le plus souvent, pour une attaque d'estoc optimale, votre ennemi va tenir sa hallebarde Ă©videmment Ă deux mains... sa premiĂšre sur lâextrĂ©mitĂ© de la hampe et sa deuxiĂšme au milieu de celle-ci. Ainsi, son allonge est tout simplement dĂ©mentielle... et la puissance de l'attaque pourra vous transpercer trĂšs facilement. S'il tient sa hallebarde plus haute, donc s'il la tient en puissance plus proche de son corps, il va frapper de taille puissamment. Savoir comment il allait frapper m'a permis d'esquiver le premier coup. "Elle reproduit l'action prĂ©cĂ©dente un peu plus lentement, tout en regardant les autres brigands." Comme ils tiennent leur arme d'hast Ă deux mains, qu'ils frappent trĂšs fort et qui plus est que l'Ă©nergie cinĂ©tique est elle-mĂȘme assez exceptionnelle, les hallebardiers souffrent d'un instant de vulnĂ©rabilitĂ© aprĂšs une attaque qui se voulait ample. Bien, sur ce, quand vous ĂȘtes proche de lui, que vous l'avez frappĂ© Ă un endroit vulnĂ©rable, vous devez le dĂ©sarmer ou le faire basculer. LĂ c'est toujours Ă vous de voir... mais un hallebardier, davantage s'il est lourd, va garder une jambe en avant lors et quelques secondes aprĂšs son attaque. Sa jambe va ĂȘtre flĂ©chie... "Elle fit un signe au rhinocĂ©ros qui Ă cĂŽtĂ© d'elle fit une attaque tranchante dans le vide et posa une jambe fort en avant, perdant quelques centimĂštres... " N'essayez pas de faire un croc-en-jambes... non Ă ce prix-lĂ , si vous l'avez attaquĂ© en Ă©tant un peu dĂ©saxĂ© par rapport Ă lui, un bon coup de talon dans le genoux de cette jambe en avant devrait le dĂ©sĂ©quilibrer suffisamment. "Ravness frappa le genoux flĂ©chi du rhinocĂ©ros, suffisamment violemment pour que sa jambe s'affaisse. Sa cible se rattrapa sur la pelouse d'une main, ne tenant dĂ©sormais sa hallebarde que de l'autre. Elle saisit alors la hampe de son ennemi, la fit pivoter simplement en tordant la main de son partenaire jusqu'Ă ce qu'il lĂąche prise avant de pointer le fer sur sa gorge. Lui rendant son arme, elle l'aida Ă se relever..." Il n'y a pas d'enchaĂźnement Ă reproduire, tout dĂ©pendra de la situation... Mais si vous esquivez la premiĂšre attaque, si elle est assez ample, vous aurez au moins l'occasion de vous rapprocher une fois et de frapper une zone sensible. Dans la guerre, il n'y a pas de beau combat... Frappez les parties intĂźmes si elles sont proches de vos poings ou de vos pieds. Pas de frappe circulaire, de grands coups visibles, non. L'infanterie lourde vous voit Ă peine si vous ĂȘtes juste en face d'elle. Frappez rapidement, puissamment et directement. Aussi... n'oubliez pas que vos jambes sont votre arme la plus efficace. Personnellement, quand je dois assommer quelqu'un, c'est toujours d'un coup de talon sur son visage... Visez un maximum le genou avec vos pieds, ainsi que l'entrejambes. Bien maintenant... face Ă un adversaire plus grand et plus fort que vous et qui n'a pas d'arme. "Le rhinocĂ©ros lĂącha sa hallebarde deux mĂštres plus loin et se mit en garde, ce qu'elle fit aussi. " Dans nonante pourcents des cas, sa premiĂšre attaque sera un direct droit. Partez sur l'idĂ©e que ce sera sa plus puissante frappe, qu'il vous faut l'esquiver. Je vous donne deux moyens trĂšs simples qui marchent contre n'importe qui. PremiĂšrement, vous vous dĂ©saxez vers la gauche et vous dĂ©viez le coup adverse. "Le rhinocĂ©ros s'exĂ©cuta, Ă vitesse et Ă puissance rĂ©elle. Sa main gauche glissa sur le poing adverse et le maintint sur sa trajectoire tandis qu'elle plongea ses membres supĂ©rieurs vers la gauche, les jambes immobiles, proches de celles du rhinocĂ©ros. Sa main droite n'attendit pas la fin de l'esquive pour se claquer sur la machoire de l'assaillant. Elle s'arrĂȘta nette, restant fixe quelques secondes. " LĂ vous avancez votre hanche extĂ©rieure, donc vous vous mettez de profil face Ă lui... vous ĂȘtes plus proche de son visage. Votre poing gauche peut lui assĂ©ner un uppercut sous son propre direct droit. "Elle mima l'action au ralenti, faisant un pas gauche vers lui, glissant son bras sous le sien et frappant sa mĂąchoire une nouvelle fois, lentement cette fois... " Il va reculer. Jusque-lĂ , il n'aura pas eu mal... C'est lĂ que vous avancez et que vous frappez Ă la gorge. Ensuite vous le finissez comme vous pouvez. DeuxiĂšme mĂ©thode, plus simple et un peu plus libre. "Elle se rapprocha encore, descendant lĂ©gĂšrement sa garde. " Il frappe d'un direct droit... vous vous penchez en avant et tournez votre corps lĂ©gĂšrement sur le cĂŽtĂ©, rentrez la tĂȘte et le menton le plus possible, haussez votre Ă©paule gauche... et lancez tout votre poids sur son torse. C'est exactement comme un plaquage mais en moins tĂ©mĂ©raire. "Ils s'exĂ©cutĂšrent Ă reproduire l'exercice... Le direct est dĂ©viĂ© par l'Ă©paule, touche Ă peine son crĂąne, elle fonce tĂȘte en avant et de tout son corps atteint le plastron de l'adversaire. Elle resta renfrognĂ©e mais s'adressa Ă tous. " LĂ , il a une armure... donc mon poids ne l'a pas atteint, nĂ©anmoins, il est tout de mĂȘme dĂ©sĂ©quilibrĂ© et surtout sur le recul. Comme je suis fort voĂ»tĂ©e, je peux trĂšs facilement le rouer de coups au niveau du ventre, mais Ă nouveau c'est inutile vu son armure... ou par contre frapper son entre-jambes plusieurs fois aussi bien avec poings que genoux, et il ne s'en relĂšvera pas. Je ne” vais pas rester comme ça trĂšs longtemps car il peut facilement me saisir, notamment par les cheveux ou la nuque. "Elle se redressa finalement et se tourna vers les brigands... " EntraĂźnez-vous sur les deux derniers exercices... Quand vous en aurez assez fait, faĂźtes de la lutte entre vous. La prochaine fois que nous viendrons, il faudra que nous voyions beaucoup plus en dĂ©tail les clĂ©s de bras. Vous verrez que l'infanterie lĂ©gĂšre tentera d'utiliser discrĂštement une dague cachĂ©e contre vous. Pour cela, ils sont peut-ĂȘtre les pires ennemis que vous puissiez affronter. "La jeune femme les laissa essayer les diffĂ©rentes techniques qu'elle-mĂȘme avait apprises de... Ă vrai dire elle n'en Ă©tait pas sĂ»re. Son instructeur lui avait bien sĂ»r appris la lutte et le selfdĂ©fense mais ces techniques en particulier... C'Ă©tait peut-ĂȘtre en voyant d'autres personnes les pratiquer, s'imagina-t-elle. " Dame Ravness ! ", cria la voix claire et chaleureuse de Robin. Elle lui adressa un simple regard interrogateur qu'il interprĂ©ta bien malgrĂ© la distance. " Venez essayer l'arc ! ", ajouta-t-il... Cela ne l'arrangeait pas. Ayant Ă©tĂ© dure avec l'homme-tortue parce qu'il ne voulait pas monter sur un arbre, elle ne pouvait se permettre de rĂ©chigner Ă faire certains exercices par caprice. Aussi avança-t-elle, obligĂ©e, vers le prince des voleurs qui lui tendit un arc." Je pense que je prĂ©fĂ©rerais encore une arbalĂšte. "" Parfait ! Tenez ! Vous savez encocher un carreau ? "Elle acquiesça simplement. Pour devenir garde, elle avait du apprendre le maniement de la plupart des armes courantes dans la CitĂ© des rĂȘves. L'arbalĂšte et l'arc en faisaient partie Ă la diffĂ©rence que sa prĂ©cision Ă©tait... tout Ă fait embarassante. De nombreux hivers Ă©taient passĂ©s depuis mais elle ne pouvait se prĂ©tendre meilleure qu'en raison de l'expĂ©rience de la guerre. " Je ne sais pas si dans votre monde, l'on considĂšre diffĂ©remment les arbalĂ©triers des archers mais ici, ils estiment que c'est le jour et la nuit ! "" Ah oui ? "Elle mit la crosse Ă son Ă©paule et visa, respirant calmement..." Oh vous savez... les chevaliers trouvent cette arme mĂ©prisable car utilisable par le premier venu. Enfin c'Ă©tait comme ça il y a encore quelques annĂ©es. "" L'arc est Ă ce point complexe ? "" Pour tout vous dire, j'ai toujours Ă©tĂ© douĂ© Ă l'arc donc je l'ignore. "" J'imagine. "Elle appuya sur la gachette au bout de quelques secondes. Le carreau se planta dans l'herbe, non loin d'une des cibles. " Oh rassurez-vous, ils rĂ©ussissent rarement la premiĂšre. "" Je... fais surtout ça pour la forme. RĂ©ussir ou rater ne change rien au fait que je ne me battrai pas avec cette arme. "Robin s'appuya sur son arc et soupira, tout en regardant la pose de la jeune femme. " Dommage, ce serait une arme parfaite pour vous. Elle est puissante, prĂ©cise et ne peut tirer qu'une fois... enfin vous me comprenez. Cela changerait Ă peine votre style de combat. "" J'en ai une, pour tout vous dire. Je l'ai trouvĂ©e lors de la crĂ©mation... "" Oh. "Elle tira une nouvelle fois... et manqua sa cible, la flĂšche s'abattant au pied du mannequin." C'est dĂ©jĂ mieux. "" Vous n'ĂȘtes pas censĂ© donner des conseils ? ", dit Ravness avec un lĂ©ger sourire et sous le ton de la plaisanterie." Oh si ! Pratiquez plus cette noble discipline ! "Elle encocha un carreau Ă son arbalĂšte avec un petit sourire aux lĂšvres, sans regarder Robin, tous les deux occupĂ©s Ă regarder les flĂšches et les cibles." Vous pourriez ĂȘtre bonne tireuse. "Elle appuya sur la dĂ©tente lorsqu'il finit sa phrase. Cette fois, la flĂšche se planta dans la cible... en un point fort Ă©loignĂ© du centre, mais il y avait un net progrĂšs. Sans attendre elle rendit l'arbalĂšte Ă Robin." Merci. "Ravness retourna auprĂšs de ses hommes, attendant la fin de l'exercice de Robin pour tout le monde. Sa prĂ©sence ne suffisait pas Ă les rendre compĂ©tents, mais Ă dĂ©faut de parfois faire preuve de vivacitĂ©, ils se fatiguaient au moins autant qu'elle l'espĂ©rait. C'Ă©tait l'avantage de la lutte... ils s'Ă©puisaient Ă faire tomber leur adversaire mais n'Ă©taient jamais blessĂ©s. AprĂšs une petite heure, elle les arrĂȘta et les invita Ă se relever. Sans dire quelle Ă©tait leur nouvelle direction, Ravness partit en courant, suivie trĂšs vite par les dizaines de brigands dĂ©jĂ fort fatiguĂ©s. Il devait leur rester deux bonnes heures, estima-t-elle... aussi les consacreraient-ils au profit de l'entrainement le plus primordial, tout en profitant d'un autre stand Ă proximitĂ©. A une quinzaine de minutes de lĂ en pas de course se trouvait le stand de Will l'Ecarlate qui Ă©tait indubitablement le meilleur Ă©pĂ©iste de la bande de Robin. Elle l'avait vue Ă l'oeuvre lors d'un vulgaire entrainement et ne pouvait prĂ©tendre arriver Ă sa cheville. A le voir manier l'Ă©pĂ©e, elle aurait pu jurer qu'il avait appris Ă en connaĂźtre le moindre dĂ©tail avant mĂȘme de savoir marcher. Cela semblait pour lui... si naturel. Il Ă©tait aussi connu pour ĂȘtre un redoutable lanceur de couteaux. Le temps passa assez vite. Le soleil Ă prĂ©sent haut dans le ciel rĂ©chauffait l'atmosphĂšre et le temps passĂ© rendait la perspective de la suite moins lourde pour les brigands. Ils se turent, ce qu'elle apprĂ©cia, durant le trajet. Elle devina que c'Ă©tait davantage du Ă la fatigue qu'Ă leur simple obĂ©issance, mais peu lui importait. Quand ils arrivĂšrent au stand de Will, ils se mirent silencieusement en place. Certains rejoignirent des stands de lancer oĂč Ă©taient disposĂ©s quelques rĂąteliers d'armes de petite facture, disposant de lances, de couteaux, de pierres et de fronde. Les autres, en attendant que des places se libĂšrent, se disposĂšrent une nouvelle fois deux par deux. Will, quant Ă lui, resta quelques temps auprĂšs du stand avec les quelques volontaires. " On va commencer par un exercice individuel. Regardez tous vers le nord et laissez un espace suffisamment grand entre chacun de vous. "Ils se placĂšrent convenablement, bien qu'elle dut recadrer certains d'entre eux, avant de se dresser devant eux, dans une pose affirmĂ©e, les deux bras dans le dos, la tĂȘte haute, droite, mais marchant lentement devant leurs yeux. " DĂ©gainez ! "Ils s'exĂ©cutĂšrent, prĂ©parĂ©s Ă l'ordre... aussi bien les archers que les frondeur que les piquiers et le reste. " Garde Ă vous ! "Ce fut plus chaotique. Certains pointĂšrent leur arme vers le nord, d'autres semblaient prĂȘts Ă attaquer. Bon Ă vrai dire, elle pouvait le comprendre. Pour la plupart, ils n'Ă©taient que paysans ou brigands... le respect hiĂ©rarchique et la parade ne signifiaient rien Ă leurs yeux. " D'accord... en garde ! "Cette fois-ci, ils se mirent d'accord. Tous furent sous la dĂ©fensive, dans une position plus ou moins rĂ©ussie. Elle entra dans les rangs et corrigea quelques dĂ©fauts dans la garde de certains des brigands. Les archers, pour la plupart, bandaient dĂ©jĂ la corde de leur arc et pointaient la pointe de leur flĂšche vers l'avant..." Quel est le principe de la garde, soldats ? "Elle ne pouvait s'empĂȘcher d'espĂ©rer entendre une seule et mĂȘme rĂ©ponse, prononcĂ©e Ă voix forte par des dizaines d'hommes, dans une harmonie puissante... au lieu de ça, elle eut peu de rĂ©ponses tout Ă fait dĂ©sordonnĂ©es, de telle sorte qu'aucune ne fut comprĂ©hensible. Pour finir elle dĂ©cela dans le brouhaha ces quelques mots " Se prĂ©parer Ă l'attaque, oui c'est vrai... mais encore et surtout Ă la dĂ©fense. C'est, comme vous le savez, votre position par dĂ©faut. L'idĂ©e est simple, vous ĂȘtes en cela prĂȘt Ă agir. Les archers, arbalĂ©triers et unitĂ©s Ă distance peuvent-ils se mettre en garde ? "" Non, Dame Ravness. En principe, c'est l'affaire de l'infanterie lĂ©gĂšre ou lourde, non celle de l'infanterie Ă distance.",dit un rhinocĂ©ros, ancien garde de la couronne." Cela paraĂźt logique. L'archer peut difficilement ĂȘtre prĂȘt Ă parer, Ă esquiver et Ă frapper au mĂȘme moment. NĂ©anmoins les unitĂ©s Ă distance doivent ĂȘtre prĂȘtes, au mĂȘme titre que les autres. Donc... dĂ©gainer son arme, c'est bien... encocher une flĂšche, c'est conseillĂ©. De la mĂȘme façon, Robin vous conseillerait sĂ»rement de bander... lĂ©gĂšrement votre arc. Regardez, si vous lĂąchiez prise, vous pourriez toucher un compagnon. "Elle baissa l'arc d'un archer vers le sol et attendit qu'il dĂ©bande son arme. " Et vous devez rester mobiles, ou en tout cas prĂȘts Ă bouger. Quand vous ĂȘtes en position de tir, vos pieds sont dans l'axe de votre flĂšche, vos jambes sont droites et votre corps est trop raide. DĂ©tendez tout... gardez votre arc bandĂ©, oui, mais pas trop... et la flĂšche en direction du sol. Et surtout, soyez prĂȘts Ă courir. Le principe d'une garde, pour quelque combattant que ce soit, c'est qu'elle doit ĂȘtre relativement confortable. Or, bander la corde de son arc trop fort ou mĂȘme... "Elle se dĂ©plaça vers un lancier et baissa son bras..." Hisser votre lance ou votre hallebarde au-dessus de votre tĂȘte vous fatiguera trĂšs vite. Gardez vos armes prĂȘts du corps, fermez bien votre garde. Donc si vous tenez votre seule arme d'une main, gardez votre autre bras prĂšs du corps, ne soyez pas bras ballant. "Ravness ajusta quelques autres positions avant de se diriger devant le groupe et de regarder l'ensemble." En position d'attaque ! "Chacun fut cette fois correctement parĂ© Ă l'attaque directe. " Rengainez. "Elle rentra une nouvelle fois dans les rangs mais cette fois-ci se positionna comme l'un d'entre eux... et cria " Chargez ! "Elle courut avec eux vers le nord, oĂč Ă une trentaine de mĂštres Ă©taient disposĂ©s quelques ennemis en paille. Jetant de temps en temps un regard derriĂšre son Ă©paule, elle inspecta les troupes. Les archers Ă©taient bien positionnĂ©s, gardaient l'oeil alerte... ceux qui Ă©taient en position de se dĂ©fendre durant la charge se protĂ©geaient correctement. Elle vit devant de nombreux hommes quitter les rangs pour courir beaucoup plus vite, ainsi que d'autres se dĂ©tachant des flancs pour nĂ©gocier la trajectoire autrement. Ils dĂ©gainĂšrent leurs armes Ă des moments diffĂ©rents, alors qu'ils Ă©taient assez proches de leur cible. D'un cri, elle les arrĂȘta finalement et les invita Ă retourner Ă leur position initiale, tandis qu'elle commença Ă commenter la charge." Votre course est bonne, vos gestes sont corrects. NĂ©anmoins vous avez dĂ©gainĂ© vos armes trop tard, de maniĂšre Ă les avoir en main Ă l'instant de l'attaque. En thĂ©orie c'est bien, mais dans les faits, c'est risquĂ©. Les imprĂ©vus, une simple maladresse, peuvent faire Ă©chouer votre tentative. En somme, c'est trop juste. Essayez d'avoir vos armes en main environ cinq secondes avant l'impact. De plus... il est impĂ©ratif que vous restiez dans le groupe. Ne vous dĂ©tachez pas du reste de la charge. Que l'armĂ©e ne forme pas un rectangle parfaitement rĂ©gulier lors de la course, on s'en moque... mais vous ne pouvez pas ĂȘtre seul en dehors de la charge. Donc... n'allez ni trop lentement ni trop vite. Ătre prudent affaiblira le groupe, ĂȘtre agressif vous exterminera. "Elle s'immobilisa quelques secondes, jetant un regard derriĂšre son Ă©paule pour observer les quelques cibles de paille. Les rebelles auraient jusqu'Ă la fin la position d'attaquant. L'armĂ©e du rĂ©gent serait sur la dĂ©fensive, sur ses murailles... Aussi l'attaque devait ĂȘtre parfaite. " Vous pourriez crier... Cela peut vous paraĂźtre bĂȘte mais... lors d'une charge sur des ennemis immobiles, un cri de rage commun a un effet tout Ă fait dĂ©mesurĂ©. Je vais vous dire... Une personne qui vous hurle dessus, vos sens l'interprĂštent dĂ©jĂ comme une agression. Alors une foule entiĂšre ? Vous briserez les dĂ©fenses avec la seule force de votre voix. Qui plus est, cela exhortera vos compagnons. Bien, Ă prĂ©sent, formez des groupes de trois et rĂ©partissez-vous dans la plaine. "Ravness ne s'occupa guĂšre de la tournante du stand de Will, passa outre les quelques passages de soldats, et organisa son exercice, attendant pour cela que les groupes se forment. " DĂ©gainez vos armes. Comme je vous le disais ce matin, individuellement, vous ĂȘtes corrects. Face Ă des ennemis qui rĂ©ussiraient Ă s'accorder quelques minutes, vous auriez par contre beaucoup de mal. L'exercice est simple mais extrĂȘmement dangereux. Chacun Ă votre tour, vous allez affronter vos deux partenaires en mĂȘme temps au corps Ă corps. Les unitĂ©s Ă distance utiliseront leur Ă©pĂ©e courte ou autre arme Ă leur disposition. Les rĂšgles sont faciles Votre but est de blesser, lĂ©gĂšrement ou non, vos deux adversaires qui tenteront eux aussi de vous atteindre. Si vous les blessez tous les deux avant d'ĂȘtre touchĂ©, vous aurez rĂ©ussi la leçon et pourrez vous consacrer Ă l'instruction de Will... Dans le cas contraire, les rĂŽles seront inversĂ©s et le seront encore jusqu'Ă ce que vous ayez blessĂ© vos deux adversaires. "" ... C'est extrĂȘmement barbare, vous ĂȘtes sĂ»re ? "" Certaine. "" C'est une mauvaise idĂ©e, Dame Ravness ! Certains pourraient ĂȘtre griĂšvement blessĂ©s ! "" C'est en effet le risque de la guerre. "" Mais vous allez rĂ©ussir Ă nous faire tuer ! "" Croyez-en mon expĂ©rience... Aucun entrainement ne vous prĂ©parera mieux Ă la guerre que celui qui vous donnera le plus Ăąpre avant-gout de la terreur qui vous attend. Il ne s'agit pas que de la peur de l'ennemi ou d'ĂȘtre blessĂ©... Quand vous y serez, si vous n'avez pas dĂ©jĂ vĂ©cu ça, vous comprendrez ce que veut dire le dĂ©sespoir. Voir un ami, un frĂšre ou un compagnon d'arme mourir sans avoir pu combattre, aprĂšs tant d'entrainement et de sacrifices... Ne pas pouvoir s'arrĂȘter sur sa dĂ©pouille, l'aider Ă partir sereinement, prier pour son repos... La peur de voir un alliĂ© mourir, c'est cela qui commandera votre tĂȘte lors de la bataille. "" Est-ce une raison pour prendre autant de risques ? Ne pouvez-vous pas compter sur nous pour assumer nos peurs lorsque l'heure viendra ? "" Cet exercice vous inculquera trois leçons. PremiĂšrement, vous apprendrez Ă vous battre sur deux fronts, Ă ne jamais ouvrir votre garde et cela mĂȘme si vous ĂȘtes certain de tuer votre premier adversaire. Vous ne devez pas combattre pour tuer mais pour votre objectif. Se sacrifier pour occire un homme qui ne porterait pas du maquillage et un costume de clown, cela ne vaut pas le coup. DeuxiĂšmement, vous combattrez de grĂ© ou de force la peur la plus lĂ©gitime de mourir, et cela en vous battant. En Ă©tant ainsi sous pression, si vous parvenez Ă agir en faisant fi de vos peurs, vous serez plus Ă mĂȘme de supporter l'effroi d'un danger plus tard. Finalement, en devant combattre et blesser vos alliĂ©s, j'espĂšre bien vous habituer Ă rĂ©sister Ă l'envie d'abandonner en voyant vos alliĂ©s meurtris ou tombĂ©s. J'en ai assez dit. Combattez, Ă prĂ©sent. "Les plus vifs comprirent aussitĂŽt. Si vraiment ils souhaitaient Ă©pargner Ă leurs compagnons des blessures trop graves, ils devaient tenter de rĂ©ussir l'Ă©preuve le plus vite possible, avant d'ĂȘtre eux-mĂȘme touchĂ©s. Elle avait emportĂ© assez de bandages pour momifier le bataillon entier, ce qui comblerait quelques temps au moins la prĂ©sence d'un vrai mĂ©decin. Evidemment, elle connaissait les risques, oui. De tout coeur, Ravness espĂ©rait qu'aucun ne perdrait un bras ou pire... et pour cela, du mieux qu'elle le put, sans jamais dĂ©tourner son attention, elle regarda les nombreux combats devant elle. Il y avait plus de vingt-cinq groupes Ă surveiller, soit beaucoup trop pour qu'elle puisse efficacement empĂȘcher toute blessure grave, cela malgrĂ© sa force psychique. En premier lieu, elle jeta un oeil sur les quelques gros gabarits de la rĂ©bellion... Les ours, les rhinocĂ©ros, les hippopotames Ă©taient disposĂ©s Ă frapper plus forts que d'autres. Elle devait les surveiller, sans quoi involontairement ils pourraient trancher en deux un autre brigand. AprĂšs cela, une attention toute particuliĂšre devait ĂȘtre portĂ©e sur les plus vaillants soldats. Ceux-lĂ , elle ne pouvait les distinguer qu'Ă force d'observation... Dans les trois premiĂšres minutes, quatre brigands rĂ©ussirent Ă blesser leurs deux assaillants, et cela avec brio. Elle invita les vainqueurs Ă rester auprĂšs d'elle et de soigner les autres rescapĂ©s Ă venir. Pour ceux qui avaient Ă©tĂ© blessĂ©s en deux contre un, la rĂšgle Ă©tait simple puisqu'ils n'avaient qu'Ă se trouver, parmi les "vaincus", assez de compagnons pour reformer un groupe de trois et recommencer l'exercice jusqu'Ă la victoire de l'un d'entre eux, et ainsi de suite. Un groupe se distingua, dans cette foule de batailles, puisqu'il comportait un homme-chat Ă©quipĂ© d'une hache et d'une Ă©pĂ©e, un homme-hĂ©risson portant une simple Ă©pĂ©e courte et finalement une femme-poule tenant dans ses mains un gourdin qui sembla bien lourd pour ses deux ailes... Chacun paraissait plus dĂ©cidĂ© que l'autre, rendant le spectacle plus qu'intĂ©ressant. Qui plus est, aucun n'avait vĂ©ritablement une technique Ă©crasant celle des autres. Quelques secondes, elle regarda la poule se dĂ©mener face aux deux hommes, assĂ©nant Ă l'air quelques coups de gourdin tĂ©mĂ©raires, repoussant quelques secondes ses assaillants... Mais rapidement, elle fut blessĂ©e au bras d'un coup d'estoc du fĂ©lin... Ce n'Ă©tait qu'une blessure superficielle, autre combat la prĂ©occupa davantage. Un ours... enfin, il devait s'agir d'un grizzli car il lui sembla plus gigantesque et terrifiant que tous les hommes-courses qu'elle avait croisĂ©s Ă Sherwood jusque-lĂ ... maniant avec talent un flĂ©au d'armes Ă deux mains; Il ne dominait pas vraiment ses deux adversaires quand c'Ă©tait Ă son tour de combattre en un contre deux, face Ă d'une part un berger allemand armĂ© d'une pique, et de l'autre un homme-lapin de moins d'un mĂštre tenant deux dagues. NĂ©anmoins, elle n'osait pas imaginer les effets d'une attaque rĂ©ussie de la part d'une telle arme contondante. Il n'y avait pas de demi-mesure pour cela... soit l'attaque Ă©choue lamentablement, soit elle commet des dĂ©gĂąts lĂ©taux. L'homme-lapin n'avait aucun mal Ă dominer ses adversaires, Ă©tant aussi agile que rapide, et difficile Ă toucher qui plus est. L'homme-chien n'avait pas trop de mal Ă lui assĂ©ner quelques violents coups de hampe ou de pieds pour le blesser le plus prudemment possible... nĂ©anmoins elle put deviner qu'avec un peu de chance, il sortirait vainqueur du un contre deux, Ă force d'esquive et d'attaques. Mais ce fut finalement au grizzli d'affronter les deux hybrides. Le lapin crachait rĂ©guliĂšrement du sang, donc il n'Ă©tait que peu blessĂ©, mais le chien avait reçu quelques coupures au niveau des jambes... Ce fut ce dernier qui engagea le combat, tentant bien entendu d'atteindre le grizzli tant qu'il Ă©tait encore loin de sa portĂ©e, de sa longue pique et d'un coup d'estoc. Ce dernier esquiva correctement, se rua sur ses deux ennemis et fit voler son flĂ©au autour de lui, trop maladroitement toutefois... ses deux adversaires esquivĂšrent mais furent sans doute trop impressionnĂ©s et n'osĂšrent pas attaquer aussitĂŽt. Une nouvelle fois l'ursidĂ© tenta une attaque, mais l'Ă©choua, le flĂ©au s'abattant dans l'herbe et retournant celle-ci par la simple force du choc. Le berger allemand frappa une nouvelle fois d'estoc, et eut toutes chances de rĂ©ussir, sans compter les Ă©tonnants rĂ©flexes du grizzli. Ce dernier attrapa la hampe de l'arme d'hast d'une main... La suite fut trop rapide pour le piquier. Il tira violemment sur la hampe, força le brigand Ă se rapprocher et lui assĂ©na un violent crochet Ă la mĂąchoire, lâassommant aussitĂŽt. Il se retourna alors vers le lapin. Ce dernier aurait eu, selon l'humble estimation de la garde, toutes ses chances face Ă son adversaire. HĂ©las, l'homme-ours Ă©tait... plus grand, plus armĂ© et bien sĂ»r fichtrement plus terrifiant, venant Ă l'instant de mettre KO un bon combattant d'un seul coup de poing. Le lapin bougea, Ă la suite, beaucoup moins bien. Il parvint Ă esquiver la premiĂšre et la deuxiĂšme attaque mais n'osa jamais attaquer. Lors de la troisiĂšme frappe du flĂ©au, il parĂ»t Ă©vident pour Ravness qu'il ne pourrait esquiver. Vivement, elle pointa l'arme en mouvement d'une main, se concentrant aussi prestement qu'elle le put. La masse au bout de la chaĂźne d'acier s'immobilisa juste avant d'atteindre sa cible... " D'accord, Gautier, vous avez rĂ©ussi l'exercice. Venez par ici. "Plus tard, elle put empĂȘcher quelques blessures consĂ©quentes mais bien entendu, moult plaies superficielles Ă©chappĂšrent, en toute logique, Ă son regard. Ce soir, ils reviendraient pour la plupart au camp plus escarpĂ©s que jamais. Elle ne comptait pas leur infliger une nouvelle fois cet exercice dorĂ©navant... La leçon Ă©tait assez percutante pour ne pas ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e plus tard. Ravness voyait cet affrontement comme le plus intimidant des rites d'initiation... Il y eut quelques blessĂ©s plus graves, ce dont elle ne se fĂ©licita pas, malgrĂ© son air neutre qui laissa penser qu'elle n'en avait cure. Elle ne put qu'ordonner les premiers soins et l'Ă©vacuation des quelques cas. Elle jeta un oeil sur le combat entre le hĂ©risson, la poule et le chat, mais avec un timing un tout petit peu dĂ©saccordĂ©, puisque l'affrontement venait de se finir. Le hĂ©risson venait de remporter le combat, avec un tel Ă©tonnement que ce fut sĂ»rement un coup du hasard. A croire qu'il avait trĂ©buchĂ© et Ă©gratinĂ© ses adversaire de ses poils piquants. Bien entendu, la jeune femme arrĂȘta l'exercice au bout d'un certain temps, alors qu'il restait aisĂ©ment une quarantaine de brigands dans l'affrontement. D'une, parce que le temps manquait, et enfin car ces quelques dizaines de participants Ă©taient trop blessĂ©s pour continuer sĂ©rieusement. Qui plus est, son but Ă©tait accompli. Ils auraient Ă prĂ©sent moins peur... et ils la dĂ©testeraient Ă tout jamais, sans avoir soignĂ© les quelques blessures, ils repartirent au pas de course vers le campement. Elle ralentit toutefois son rythme, pour ne pas pousser Ă bout les quelques brigands... ce qui clĂŽtura l'entrainement de son n'eurent pas le temps de souffler. Une foule se dessinait dĂ©jĂ aux alentours de la tente du shĂ©rif. Lorsqu'elle vit cela, la premiĂšre chose qu'elle fit fut de ravaler sa salive et de soupirer avant de s'avancer vers le centre de l'attention. MalgrĂ© tout, elle ressentait un stress qu'elle ne pouvait ni expliquer, ni ignorer. Elle rejoignit la foule... quelques hommes la laissĂšrent passer devant eux, pour qu'elle puisse voir l'exĂ©cution, en raison de sa petite taille. Elle ne s'aventura guĂšre plus loin, lorsqu'elle eut une certaine vue. Ils durent attendre quelques minutes avant que le shĂ©rif ne sorte de sa tente, un air dur au visage. Il se tut, tout d'abord, jusqu'Ă ce que du bruit se fasse entendre plus loin. Quatre brigands encerclaient le lĂ©vrier. Toute la journĂ©e, elle avait pensĂ© Ă ce moment. Et dans les nombreux scĂ©narios qu'elle s'Ă©tait imaginĂ©s, son prisonnier Ă©tait maĂźtre de ses Ă©motions, avançait d'un air arrogant et la regardait avec des yeux inquisiteurs. Or, il paraissait ici absolument paniquĂ©. Il regardait ses geĂŽliers avec la terreur d'un gibier encerclĂ© par des chasseurs. Il tenta de fuir, Ă plusieurs reprises, et ils durent s'y mettre Ă plusieurs pour le final, il n'Ă©tait qu'un homme comme les autres. Pourquoi s'Ă©tait-elle imaginĂ©e qu'il agirait tel un sociopathe, comme on les dĂ©crit dans les vieilles histoires qui font peur, oĂč leur seule raison est de sourire Ă la mort et de ne jamais partir sans avoir soufflĂ© son haleine glacĂ© sur les tĂ©moins ? Il agissait tel un condamnĂ© Ă mort, avec plus de regrets dans les yeux qu'elle n'en eut jamais vu. Le lĂ©vrier restait un homme mauvais, elle le savait et le voyait. Combien d'insultes dĂ©versa-t-il sur les gardes, sur les brigands qui regardaient son supplice ? Quelle mĂ©chancetĂ© Ă©pargna-t-il Ă la quĂȘte de libertĂ© de cette compagnie ? MalgrĂ© tout, elle dĂ©tourna les regards de cet homme. Elle ne regrettait pas, non... Simplement, Ravness ressentait une pitiĂ© pour lui, une empathie telle qu'elle se crut capable d'annuler l'exĂ©cution d'un simple pourtant elle le dĂ©testait. A vrai dire, elle ne comprenait pas. OĂč Ă©tait sa pitiĂ© lorsqu'elle tua les gitans sous les ordres de Frollo, jadis ? Qu'en Ă©tait-il de sa compassion lorsqu'elle prĂ©fĂ©ra la survie d'une communautĂ© Ă celle de quelques enfants ? Sa vie avait Ă©tĂ© vouĂ©e Ă obĂ©ir aux ordres. De nombreuses fois elle avait tuĂ© des personnes qui ne le mĂ©ritaient peut-ĂȘtre pas, car on le lui avait ordonnĂ©. Qu'est-ce qui avait changĂ© ? " SlĂ©vin, dit le LĂ©vrier, shĂ©rif de Nothingham, est coupable de trahison envers notre seul et lĂ©gitime Roi Richard, d'outrages envers le peuple de Sherwood et complicitĂ© de meurtre. ", dit l'ex-shĂ©rif d'une voix sonore et sĂ©vĂšre. Ravness releva son regard vers lui et fronça les sourcils, se forçant Ă chasser toutes ses pensĂ©es de sa tĂȘte... Elle devait ĂȘtre l'acier... Froide et impĂ©nĂ©trable. " En raison des pouvoirs qui m'ont Ă©tĂ© confĂ©rĂ©s par les brigands et les rebelles, soutenu par le conseil de guerre, je condamne le LĂ©vrier Ă mort par dĂ©capitation. "Et elle comprit. C'Ă©tait elle qui avait exigĂ© son exĂ©cution. Ils avaient Ă©tĂ© plusieurs Ă soutenir sa proposition, mais elle fut l'initiatrice de ce projet. De sang froid, elle avait jugĂ© de la nĂ©cessitĂ© qu'un tel ĂȘtre soit supprimĂ©... Contre ces dizaines de fois oĂč elle avait du tuĂ© pour garantir la paix, selon les ordres de ses supĂ©rieurs... une seule dĂ©cision remettait toutes les choses en perspective. " SlĂ©vin, le FrĂšre Tuck va t'entendre, confesser tes crimes et te prĂ©parer Ă mourir. "Un respect sinistre et religieux suivit cet instant. Les brigands assistĂšrent dans un silence austĂšre aux moments que le lĂ©vrier partagea avec le FrĂšre Tuck. Ravness, quant Ă elle, se jura de ne pas commettre le pĂ©chĂ© de juger la dĂ©votion ou le manque de dĂ©votion du condamnĂ© Ă mort, et d'offrir Ă l'homme la dignitĂ© dans la mort que tout homme mĂ©ritait. Une vingtaine de minutes passa ainsi. Le LĂ©vrier se releva finalement. Elle ne crut pas qu'il Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă mourir, simplement qu'il s'Ă©tait fait une raison. " SlĂ©vin, as-tu une derniĂšre volontĂ© ? "En premier lieu, il implora d'une voix faible la pitiĂ© de l'ours, ce que ce dernier refusa froidement en rĂ©itĂ©rant simplement la question. L'homme-chien baissa alors la tĂȘte quelques secondes, semblant marmonner quelques paroles nĂ©buleuses et..." Je veux que l'envoyĂ©e de la lumiĂšre s'en occupe. "Elle se mordit la lĂšvre infĂ©rieure et dĂ©tourna le regard quelques secondes, soudainement angoissĂ©e. " De ton exĂ©cution ? "" Ouais, c'est ça. "Ravness sentit quelques regards posĂ©s sur elle, qui ne la dĂ©rangĂšrent pas tant que la peur qu'Ă travers la foule, le lĂ©vrier la distingue. " Vous n'ĂȘtes pas obligĂ©e d'y aller, ma Dame. "Elle tourna son visage vers l'origine de la voix. C'Ă©tait Petit Jean qui la regardait avec un sourire sincĂšre et cette façon de parler et de se comporter comme si la situation n'existait pas, comme s'il n'y avait que lui et son interlocutrice, dans ce monde... Avec une telle aisance. Rien ne semblait le gĂȘner." Si. "Bien sĂ»r... elle devait le faire. Par simple pitiĂ©, elle devait devant Dieu accomplir la sentence qu'elle avait induite. La jeune femme n'aurait pas du douter... Si elle avait vraiment Ă©tĂ© pieuse, elle aurait acceptĂ© ses bons sentiments et accordĂ© au LĂ©vier une mort en paix. Elle devait ĂȘtre l'acier... froide et elle s'avança. La foule se fendit en deux devant elle, la laissant passer et la dĂ©voilant au lĂ©vrier qui la regarda de maniĂšre familiĂšre comme si les derniĂšres minutes eurent suffi Ă les rapprocher. Ravness s'arrĂȘta alors Ă quelques mĂštres de lui et d'un visage sĂ©vĂšre, se prĂ©senta. " Tu vas le faire ? "Elle ne dit rien et ne changea rien dans l'expression de son visage. " J'Ă©tais sincĂšre, sur tout ce que j'ai dit. Je t'ai...Il s'interrompit, sans doute en voyant la jeune femme discrĂštement serrer les poings. Mais celle-ci regretta aussitĂŽt et baissa lĂ©gĂšrement le menton et les yeux sur les habits nobles mais salis du condamnĂ©. " Je t'aime vraiment. "Son regard se plongea sur le cĂŽtĂ©, posant son dĂ©volu par hasard sur la souche d'un arbre dont elle devinait l'utilitĂ© future." Moi pas. ", dit-elle sans cruautĂ©. " Je sais. "Un silence se fit, oppressant. Le shĂ©rif avait assez de respect pour elle pour ne pas l'interrompre. Car si elle en avait eu assez, elle l'aurait fait savoir. " Tu vas mourir comme ton compagnon... pour l'honneur, pour Alpha ou pour le rĂ©gent ? "" Non. "Il s'approcha de la souche et se mit Ă genoux avant de ployer devant la foule, posant sa joue sur le bois... Un homme tendit une longue hache Ă Ravness qu'elle saisit sans un regard." Je vais mourir pour toi. "Elle acquiesça, bien qu'il ne pĂ»t le voir. " Et moi pour Dieu. Vois donc ta mort comme un sacrifice en son nom. "Il sourit... ce rictus mauvais qu'elle l'avait vu porter en quelques occasions. Mais pourtant et cette fois, il ne dit rien, sinon " C'est quoi ton nom, au fait ? "Elle s'avança jusqu'Ă lui, saisissant la hache de ses deux mains et inspirant une bouffĂ©e d'air." Dame Ravness. "D'un coup sec, elle abattit sa hache sur la nuque du lĂ©vrier, dĂ©tachant sa tĂȘte de sa fine gorge...Messieurs vous n'oublierez plus jamais la date de votre anniversaire de rencontre ! Le Saviez-vous ? Avec les mĂȘmes auteurs et comĂ©diens des spectacles "Ils se mariĂšrent, vĂ©curent heureux et eurent beaucoup d'emmerdes !" et "Bienvenue Ă la Caf !" Ă Savoir : Spectacle dĂ©conseillĂ© aux enfants de moins de 14 ans.
Promo ! Agrandir l'image RĂ©fĂ©rence Ă©dition Hedilina Ătat Nouveau produitpack de deux livres Il Ătait Une Fois⊠Un Homme, Une Femme⊠ils se mariĂšrent et eurent beaucoup de surprises de Myriam Lakhdar Bounamcha Plus de dĂ©tails 2 ProduitsAttention derniĂšres piĂšces disponibles ! Envoyer Ă un ami Imprimer Fiche techniqueAuteurMyriam Lakhdar-BounamchaNombre de pages 332Format A5Langues FrançaisType de couverture SoupleAnnĂ©e2007 En savoir pluspack de deux livres Il Ătait Une Fois⊠Un Homme, Une Femme⊠ils se mariĂšrent et eurent beaucoup de surprises de Myriam Lakhdar Bounamcha Contenu du pack 4 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie ils se... 9,00 ⏠Il Ătait... 9,00 ⏠Il Y A Des... 18,00 ⏠Le Plan De... 22,00 âŹLacompagnie du DĂ©sordre propose un spectacle pour les enfants avec un texte de Philippe Dorin (Ă qui on doit Ă©galement Soeur, je ne sais pas quoi frĂšre). Ici il s'agit de Ils se mariĂšrent et
Description âUn jour mon prince viendra, un jour il me dira⊠Halima, quâas-tu mis dans les pĂątes?â Elles ont un drĂŽle de goĂ»t!â En enjolivant le rĂ©el, lâidĂ©alisation nous sauve de la routine de notre quotidien. Mais elle nous expose aussi inĂ©vitablement Ă la deception, Ă la frustration et au dĂ©sanchantement. Un ouvrage tonique et rĂ©confortant, qui apprend Ă âformer une vie de couple harmonieuseâ. Voici lĂ la possibilitĂ© de concrĂ©tiser le rĂȘve de beaucoup de terriens, et non pas uniquement celui de Hamid et Halima ! Myriam Lakhdra-Bounamcha habite la rĂ©gion parisienne. MariĂ©e depuis dix ans, elle est la maman de deux enfants. ConseillĂšre conjugale de formation, elle est diplĂŽmĂ©e dâĂ©tat au de Saint-Laurent-du-Var et diplĂŽmĂ©e en Sociologie Anthropologie Ă lâuniversitĂ© de Paris VIII. SpĂ©cialisĂ©e dans la famille et les problĂšmes des jeunes en banlieue, elle a Ă©galement Ă©tudiĂ© les sciences religieuses, Ă lâuniversitĂ© des Sciences Islamiques de François-Bonvin Paris XV. A 18 ans, elle crĂ©e sa premiĂšre association, Jeunes Musulmanes Sportives de France et, depuis, elle continue de sâinvestir dans diffĂ©rents projets, en assurant notamment des cours dâĂ©ducation religieuse. En 2006, elle met en place, avec Mme El Mestari, lâassociation RĂȘvethon, qui sâest fixĂ©e pour but de rĂ©aliser les rĂȘves des enfants malades. Ayant participĂ© aux ateliers âMars et VĂ©nusâ de John Gray, organisĂ©s par Paul Dewandre en France, elle organise Ă son tour, depuis 2007, des sĂ©minaires de formation et des dĂźners-confĂ©rences sur la question du couple en Islam. Informations complĂ©mentaires Poids 0,265 kg
Ilsse mariĂšrent et eurent beaucoup Description: Mercredi 30 mars 15h / Jeudi 31 mars 10h et 14h30 / Vendredi 1er avril 15h30 / Samedi 2 avril 15h et 18h30 / Dimanche 3 avril 15h.Cette entrĂ©e a Ă©tĂ© publiĂ©e le 1 avril 2016 . âUn chablis avec un foie gras ? Vraiment ?â Oui et non ⊠En rĂ©alitĂ© il faut ĂȘtre plus prĂ©cis que cela, ce serait trop facile sinon ! Rapide remise dans le contexte pour bien comprendre ⊠SituĂ© en Bourgogne prĂšs dâAuxerre, le vignoble de Chablis sâĂ©tale sur plus de 5000 hectares et produit des vins exclusivement blancs rĂ©putĂ©s pour leur raffinement et leur grande minĂ©ralitĂ©. MinĂ©ralitĂ©, quĂ©saco ? Ce terme trĂšs en vogue depuis une vingtaine dâannĂ©e fait rĂ©fĂ©rence au nez Ă lâodeur qui se dĂ©gage lorsquâon frotte des pierres lâune contre lâautre, mais Ă©galement en bouche au goĂ»t que lâon obtient en lĂ©chant un galet. Essayez, câest simple et amusant ! La minĂ©ralitĂ© dâun vin provient du sol sur lequel la vigne pousse, mais attention, certains cĂ©pages rĂ©vĂšlent trĂšs bien la minĂ©ralitĂ© du terroir tandis que dâautres la masquent⊠A Chablis tout va bien puisque le chardonnay, qui est le cĂ©page exclusif de lâappellation, rĂ©vĂšle merveilleusement bien la minĂ©ralitĂ© du terroir. Et lâenjeu est de taille autrefois, cette rĂ©gion Ă©tait une mer intĂ©rieure ! Le sous-sol de Chablis est donc composĂ© aujourdâhui en partie dâhuĂźtres fossilisĂ©s. Notez que quatre niveaux dâappellations se cĂŽtoient Petit Chablis, Chablis, Chablis Premier Cru et Chablis Grand Cru, en fonction de lâendroit oĂč sont plantĂ©es les vignes, du mode de culture de la vigne et des techniques de vinification. Les appellations Chablis Premier Cru et Chablis Grand Cru produisant en gĂ©nĂ©ral des cuvĂ©es de bien meilleure qualité⊠Bon, et le foie gras dans tout ça ? On y vient justement ! Le foie gras, câest sacrĂ©. Ne peut pas se marier avec du foie gras qui veut ⊠Nous savons que vous apprĂ©ciez le foie gras notamment pour sa texture onctueuse et fondante. Loin des sentiers battus, My Vitibox vous suggĂšre un accord de contraste. Il sâagit de compenser la dimension potentiellement lourde du foie gras par un vin acide qui va rafraĂźchir la bouche. Attention cependant aux vins trop vifs qui âĂ©craserontâ en bouche les saveurs dĂ©licates du foie gras, ce que les Petits Chablis et Chablis, plutĂŽt acides, auront tendance Ă faire. Or si les Chablis Premier Cru et Chablis Grand Cru jouissent dâune distinction, câest justement parce que leurs vignes sont plantĂ©es sur des coteaux qui leur offrent une meilleure exposition au soleil. Leurs raisins murissent donc plus, donnant des vins plus puissants et Ă lâaciditĂ© moins marquĂ©e en bouche. Nây a-t-il quâĂ Chablis quâon trouve des vins vifs qui compenseront le gras du foie gras ? Absolument pas ! Loin de nous cette idĂ©e. En revanche, pour que lâaccord soit vraiment rĂ©ussi et intĂ©ressant, il faut un vin qui, par ses arĂŽmes, amplifie les saveurs du foie gras. Et câest lĂ que la superbe minĂ©ralitĂ© des vins de Chablis se rĂ©vĂšle prĂ©cieuse ! En effet, elle Ă©voque la fleur de sel dont on accompagne souvent le foie gras, mais avec beaucoup plus de mesure et de raffinement. Les Chablis Premier Cru et Chablis Grand Cru apporteront ainsi une complexitĂ© aromatique trĂšs intĂ©ressante pour accompagner un foie gras, en compensant lâamertume de ce merveilleux met. Et pour terminer, deux petites astuces de notre sommelier Alain sortez votre foie gras du rĂ©frigĂ©rateur 1h avant de le dĂ©guster et servez votre vin entre 12 et 14°C. Direction le paradis ! Cours oenologie Paris, cours oenologie Lyon, cours oenologie Bordeaux ou cours oenologie Toulouse pour dĂ©couvrir les grands principes des accords mets et vins et connaĂźtre toutes les options qui sâoffrent Ă vous pour accorder vin et foie gras, suivez une formation oenologie VOG 1 dans une grande ville de France ! Et si vous aimez cuisiner de bons petits plats, abonnez-vous Ă notre wine box pour recevoir chaque mois de beaux vins accompagnĂ©s des recettes de Chefs qui les sublimeront ! Vous deviendrez un as du cadeau vin et saurez par vous-mĂȘme comment bien offrir du vin. PlutĂŽt sympa, non ? ;-
ILS SE MARRIERENT ET EURENT BEAUCOUP DE ? SURPRISES"Un jour mon prince viendra, un jour il me dira? Halima, qu'as-tu mis dans les pùtes? "Elles ont un drÎle de goût!" En enjolivant le réel, l'idéalisation nous sauve de la routine de notre quotidien. Mais elle nous expose aussi inévitablement à la deception, à la frustration et au désanchantement. Un ouvrage tonique et réconfortant, qui apprend à "former une vie de couple harmonieuse". Détails du produit Guide des tailles Avis Clients validés par Certishopping
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