🥏 Allez On Part On Met Les Voiles Chanson
Vousallez me dire "hé mais t'as qu'à le faire, toi, le barbecue, si c'est si facile". Oui, mais non. Je répète pour les deux du fond qui n'ont pas suivi : le barbecue, je m'en cogne. Si personne n'est là pour le "lançer", je grille mon poisson au four ou je mange des tomates-mozza, voyez ? Je ne vais pas m'enquiquiner la vie à me coller une contrainte alpha F artiste Les Frères Jacques titre Tango interminable des perceurs de coffre-fort Nous sommes partis par une nuit plutôt nocturneNous quatre Dudule le gros Victor et l’AmnésiqueNous avions collé des semelles crêpes à nos cothurnesJ’portais les outils la pince monseigneur l’chalumeau oxhydriqueJ’étais rencardé sur un boulot plutôt pépèreTrois kilos de diams de la perlouse et puis du joncC’est pas si souvent que l’on dégote une bonne affaireCe soir entre tous fallait pas faire les cornichonsAttention! Garez-vous! Ce soir on les attaqueLes bourgeois, les salauds, va bien falloir qu’ils raquentOn n’est pas sur le tas pour jouer d’l’ophicleïdeOn va prendre un gros coffre et lui crever le bideOn perce!L’gros Victor, prends la chignoleToi Dudule fais pas l’marioleTu la boucles ou bien sans çaOn perce!L’amnésique a la couranteIls se mettent tous en caranteMa parole c’est bien des tantesPerversesSi ces crétins continuentJe les renvoie dans la rueAvec un coup d’pied dans l’culÇa berce!L’chalumeau s’met à rôtirL’coffre-fort il va souffrirOn va l’mettre sans mollirEn perce!Nous sommes sortis avec du fric plein nos chaussettesCe vieux coffre-fort était bourré comme un baronY avait d’quoi s’offrir de la tortore et des fillettesMais au coin d’la rue v’la Dudule qui s’écrie " les mecs on est marrons "Les poulets grouillaient comme à Houdan un jour de foireL’Amnésique ému s’est mis à pleurer comme un veauIl ne manquait plus à la basse-cour que les canardsEt voilà l’Aurore qu’arrive avec le FigaroC’est fini les poteaux ce soir on couche au gnoufPlus d’osier, plus de filles et surtout plus de bouffeLes barreaux de la cage se referment sur nousMais demain pour ma part j’commence à faire un trouOn perce!J’ai démonté mon plumardPour y prendre une petite barreEt du matin jusqu’au soirJe perce!Dans la cellule d’à côtéL’Amnésique en train d’gratterVa bosser jusqu’à c’que çaTraverse!L’gros Victor ce vieux feignantReste sur son pieu tout l’tempsA chanter l’marché PersanÇa berce!Si on a un p’tit peu d’potSpécialistes du boulotSûr qu’on s’ra sortis bientôtOn perce!Nous avons creusé pendant deux ans sauf le dimancheY a rien de plus dur que cette salop’rie d’bétonNous quatre Dudule on peut pas dire qu’on soye des manchesMais j’aim’rais mieux faire, comme les marchands d’gruyère, des trous dans du from’tonEt puis un beau jour en limant l’dernier bout d’ferraillePar le trou du mur j’ai vu soudain luire le beau blondVrai, ça fait plaisir, un résultat quand on travailleC’est la récompense des gars honnêtes et ça c’est bonAttention les poteaux ce soir on met les voilesAttachons bout à bout nos jolis draps de toileC’est l’moment de montrer qu’on est les rois du sportOn était bien soignés mais on est mieux dehorsOn perce!L’gros Victor descend l’dernierComme ça s’il fait tout péterNous autres on sera passésOn perce!On a d’la veine les amisCar tout le jour d’aujourd’huiIl tombait une de ces pluiesA verse* Ça y est nous voilà sauvésMais maint’nant i faut foncerY a un job à préparerCommercePendant qu’ j’étais au mitardJ’ai monté un coup mastardOn berce!Bonsoir!{Variante, reprise à * }Nous voilà enfin planquésLes diams sont récupérésEt une barrique vient d’claquerEn perce!L’Amnésique se fixe à NiortDudule en Corée du NordEt l’gros Victor choisit l’portD’AnversIls veul’nt continuer l’boulotMais moi je trouve ça idiotJ’vais laisser tomber molloL’commerceEt comme j’aime les fleurs des champsJ’ai choisi un coin charmantJ’me retire à IspahanEn Perse!Sur les ro-o-ses. .